L’un de vos agents n’est pas dans son état normal, il présente des signes de malaises ou bien il vient de subir un accident du travail et vous vous interrogez sur l’organisation des premiers secours à lui apporter ?
Les dispositions à mettre en œuvre doivent être proportionnées au risque et prises en concertation avec les services de secours d’urgence extérieurs.
Le Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU) assure une écoute médicale permanente et détermine la réponse la mieux adaptée à la nature des appels.
Les centres de réception et de régulation des appels (15) sont interconnectés avec les services d’incendie et de secours (18) et de la police (17) dans le respect du secret professionnel.
L’appel au 112 numéro de téléphone d’urgence unique européen aboutit, quant à lui, dans ces trois services, permettant, grâce à l’interconnexion, d’obtenir une réponse adaptée.
Le SAMU évalue à distance l’état de santé de la personne accidentée ou malade. Selon la gravité de la situation, il peut solliciter les Services Mobiles d’Urgence et de Réanimation (SMUR) ou le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS), ou encore faire intervenir un transporteur sanitaire privé s’il estime que l’état de l’agent ne nécessite pas l’intervention immédiate d’un médecin ou d’une équipe secouriste, mais qu’il requiert un transport allongé ou sous surveillance vers une structure d’urgence ou un établissement de santé.
Si le SAMU estime que l’état de la victime ne nécessite pas une prise en charge urgente mais préconise un retour de l’agent chez lui en attendant une éventuelle visite médicale ultérieure, il ne mobilise pas d’ambulance et donne des consignes sur les modalités de transport de l’agent (ex : position assise, surveillance…). Il appartient alors à l’autorité territoriale d’organiser le retour au domicile de son employé.
Il est conseillé d’éviter d’utiliser le véhicule de l’agent et de privilégier le recours à un taxi ou à un Véhicule Sanitaire Léger (VSL) avec un accompagnement par un Sauveteur Secouriste du Travail (SST) ou à défaut un collègue. En effet, l’agent malade est sous la subordination juridique de l’autorité territoriale qui reste tenue d’assurer de bonnes conditions de sécurité pour le retour au domicile ou l’accompagnement vers une structure médicale.
(Source : INRS)
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